Guilhem Ribart
- La photographie est un prétexte pour être là où nous ne devrions pas être -
Quelle notion complexe que le bonheur. Ceux qui ont tout pour l’être sont tristes, ceux qui n'ont rien semblent heureux… Voilà le constat de ce qui allait devenir le fil rouge de ma démarche introspective à travers la photographie rendue possible par de magnifiques rencontres à travers le monde.
Mon aventure débuta à Paris, la ville des lumières, celle qui attire tant de touristes chaque année, pressés de visiter la plus belle ville du monde.
Et pourtant, plus je quittais cette ville et plus, lorsque j'y revenais, je croisais des gens à l’air tristes et malheureux. Premières interrogations, premiers doutes et premières remises en question.
Puis vint la découverte de l’appareil photographique, le temps de mes premiers voyages en Afrique, la confrontation au dénuement parfois total de certains et pourtant … pourtant… Des sourires, de la fraternité, de l’entraide, de la joie, du respect et de la curiosité. 
Et un constat qui s’impose… Nous possédons tout jusqu’à l’outrance et nous nous sentons vides de l’intérieur. Ils n’ont rien et pourtant ils possèdent tout …